Partir seule, c’est s’offrir le luxe d’aller à son rythme, de s’émerveiller sans contraintes et de se laisser surprendre. Avant d’arriver en Matanie, j’ai soigneusement planifié mon itinéraire grâce aux cartes interactives de l’application Ondago. Résultat : une journée dense et remplie de beauté, au fil des lieux, des visages et des histoires qui font vibrer ce coin de pays.
Installée pour le week-end au Quai 56, une résidence de tourisme au décor chaleureux et à la vue imprenable sur le fleuve, je démarre la journée en beauté. Direction Miss Café, une adresse où je savoure un café de spécialité et une crêpe bretonne, le tout dans une ambiance feutrée et inspirante. Parfait pour feuilleter mon carnet de notes et ajuster mon itinéraire.
Première halte : les œuvres d’art public disséminées un peu partout dans la ville. Cette année, Matane fête avec fierté le 50ᵉ anniversaire du Symposium de sculpture, et on sent que les habitants en sont fiers. Je déambule entre les sculptures, certaines abstraites, d’autres plus figuratives, chacune racontant un pan de l’histoire culturelle de la région. Je prends le temps de m’attarder, de photographier les détails, de lire les plaques.
Je poursuis ma promenade jusqu’à la Halte des Créations, un container artistique installé près du Marché public de La Matanie. Surprise totale : ici, les artistes en résidence ouvrent littéralement les portes de leur univers. Je passe un long moment à observer un vitrailliste à l’œuvre puis je discute avec une peintre, fascinée de la voir travailler ses couches de couleurs, ses textures, ses jeux de lumière. On repart de là un peu plus riche de leur passion, et parfois même, avec une pièce unique dans le sac.
Pour le lunch, direction le Cargo, le restaurant du Riôtel Matane, avec vue sur le fleuve. J’y déguste une salade fraîche et un poisson parfaitement grillé, en observant les bateaux passer au loin. L’ambiance est relax, parfaite pour marquer une pause dans la journée.
Quai 56 - Louis-Philippe Cusson - Julien Gautrot
Je continue ma journée à Saint-Ulric avec une visite chez HOYA, l’atelier d’une céramiste potière qui reçoit sur rendez-vous. Alice m’accueille chaleureusement, me montre son espace lumineux, ses créations aux lignes épurées, et m’explique les étapes du tournage. Elle propose aussi des ateliers d’initiation, et l’idée me trotte déjà en tête pour une prochaine escapade.
En revenant vers Matane, je découvre Histoire de Promenade, un parcours photographique installé le long de la Promenade des Capitaines. Des archives soigneusement sélectionnées racontent la vie de Matane à travers les décennies. Je me perds entre les images d’hier et le paysage d’aujourd’hui, touchée par ce dialogue entre passé et présent.
Dernier arrêt avant la soirée : Chic Placard, une charmante boutique de produits locaux et d’objets soigneusement choisis. Je repars avec des cadeaux à offrir (ou pas) : créations textiles, bijoux faits main…. Le genre d’endroit où chaque trouvaille a une histoire.
HOYA - Delphine Plassart - Cantine d'Amours
La journée se termine autour d’un souper à la Cantine d’Amours où je peux manger mon repas au bord de la rivière à la lumière du soleil couchant. J’ai le sac rempli de souvenirs, le carnet gonflé de notes, et l’envie de revenir pour explorer encore plus cette région si inspirante.
Mes autres coups de cœur
La Matanie est un territoire d’art vivant, où chaque rencontre nourrit l’âme. Voyager seule ici, c’est renouer avec l’émerveillement et découvrir l’humain derrière chaque création.
✍️ Ce carnet contemplatif est une fiction inspirée par la créativité matanienne, réalisée avec l’aide de l’intelligence artificielle. Vous avez rencontré un.e artiste ou eu un coup de cœur créatif ici? Partagez-le avec nous!