
Musicien d’expérience et amoureux du fleuve, Benoît Poulin est l’incarnation même de l’engagement local. À la fois ancré dans sa communauté et tourné vers la création, il conjugue quotidiennement passion, patrimoine et innovation.
Installé à Matane depuis toujours ou presque, Benoît partage son temps entre ses études universitaires, la musique (cornemuse, trompette, tuba...) et mille projets personnels. Il aime inventer, bricoler, faire pousser du houblon pour alimenter la microbrasserie locale... Il se définit lui-même comme un touche-à-tout. Et surtout, il met son savoir-faire au service du territoire.
Ce qu’il aime ici? Le calme, le climat, la possibilité de se retrouver seul, au besoin. Mais aussi l’élan collectif, les projets qui prennent vie, les gens qui osent.
Benoit Poulin
Pour Benoît, le fleuve n’est pas seulement un paysage : c’est un terrain de jeu, une source d’évasion et de contemplation. S’il l’aime à toutes les saisons, son moment préféré est au printemps, quand l’air salin revient en force, annonciateur de la grande saison des sorties nautiques. Car c’est depuis le fleuve que Benoît aime le plus découvrir et faire découvrir son coin de pays. Il passe des heures à naviguer en voilier au large de Matane, et aime faire découvrir cette immensité méconnue à ses visiteurs. « C’est certain que si quelqu’un vient me voir, je l’amène sur le fleuve! »
Studio du Ruisseau
Depuis plus de vingt ans, Benoît joue de la cornemuse. Il a marqué bien des événements locaux, du Relais pour la vie aux cérémonies du Jour du Souvenir. Il se souvient des anciens combattants qu’il a rencontrés, des témoignages bouleversants, des moments partagés. La musique, pour lui, est une manière de relier les gens et de souligner ce qui compte.
Il est aussi créateur d’un tartan gaspésien, inspiré du drapeau régional, pour réaffirmer le sentiment d’appartenance à la péninsule. « Un sentiment d’appartenance, c’est personnellement collectif. »
Arsenal Médias
Benoît croit en la région. Il voit une jeunesse qui s’implique, des idées qui germent, des espaces de formation qui peuvent croître. Il espère une Matanie prospère, dynamique, où les familles choisissent de rester et les entrepreneurs de créer. « Tout est encore possible ici. »
Son idée d’une journée parfaite? Une expédition dans la réserve faunique, un lunch au sommet du mont Blanc, une sortie de pêche sur le fleuve, et une soirée à La Fabrique — son repère festif, qu’il appelle en riant sa « seconde maison ». Une Matanie à son image : active, conviviale, nature, rassembleuse.
Mike Gagnon
Benoît aime aussi parler de la Matanie autour de lui, chaque fois qu’il en a l’occasion. Lors de son passage à Montréal sur le tournage d’une série télévisée, il n’a pas hésité une seconde à promouvoir sa région comme théâtre de la saison 2 auprès de l’équipe de production, convaincu que l’accueil chaleureux et les paysages saisissants de la région sauraient les séduire. Une preuve de plus de son envie de faire découvrir son coin de pays et de le partager avec générosité.
Pour lui, le territoire est vaste, vivant, encore sauvage par endroits, mais surtout plein de potentiel. Et c’est justement cette combinaison d’authenticité et de possibilités qui le motive à s’impliquer, à transmettre, à faire rayonner la Matanie à sa manière.
Avec son regard vif, sa cornemuse et son énergie contagieuse, Benoît incarne un de ces visages qui donnent envie de découvrir la région, de s’y arrêter… et d’y rester.