Carnet de voyage de Suzanne et Michel
Depuis qu’on est à la retraite, Michel et moi, on s’est promis de découvrir le Québec autrement. Prendre le temps, sortir des grands axes, s’arrêter là où ça vibre encore du passé. La Matanie, avec son histoire maritime, ses bâtiments pleins de vécu et ses circuits d’interprétation, a été une destination parfaite pour ça.
Un point de départ au sommet
Notre virée commence au Phare de Matane, qui abrite aussi le bureau d’information touristique. On y rencontre Mariane, agente d’accueil chaleureuse et passionnée, qui nous guide pour une visite commentée du phare. En grimpant les marches jusqu’au sommet, on découvre la vie des gardiens, les naufrages, les signaux. En redescendant, elle nous apprend qu’une visite audioguidée en anglais est aussi disponible — parfait pour nos amis anglophones de Montréal, à qui on en parlera assurément.
Avant de partir, on fait un tour dans la boutique du Phare. Michel tombe sur un coton ouaté sérigraphié aux couleurs du phare, créé ici même à Matane par la compagnie Arseno. Il l’essaie, l’adopte, et ne le quitte plus du voyage. Un souvenir utile et local, comme on les aime.
Histoire en balado
Toujours sur les conseils de Thomas, on télécharge le balado du circuit patrimonial de Matane. On le suit à pied, au fil des rues, des bâtiments anciens et des anecdotes historiques. Une belle façon de découvrir la ville à notre rythme, en alternant écoute, photos et arrêts improvisés. Ce format nous plaît : vivant, autonome et enrichissant.
Baie-des-Sables, à pas feutrés
Le lendemain, on se rend à Baie-des-Sables pour explorer son parcours patrimonial à pied. Le village est paisible, tourné vers le fleuve. Chaque panneau raconte une tranche de vie. On prend le temps, on observe les détails, on s’arrête discuter avec un résident qui nous raconte ‘’son’’ Baie-des-Sables. Il nous suggère de faire halte au Café La Caisse, un café communautaire, et on suit son conseil avec plaisir. Un café, une viennoiserie et une vue sur le fleuve. En plus ils ont des produits d’artisans locaux, j’y ai trouvé quelques cadeaux à rapporter.
Un peu plus loin, on découvre l’ancienne meunerie. L’intérieur abrite aujourd’hui un gîte et une charmante boutique d’antiquités et le bâtiment est bien conservé. Ça valait bien un petit arrêt.
Jayden Boland - Suzy F Bergeron - Mélodie Pardonnet
Une soirée culturelle bien remplie
De retour à Matane, on passe faire un tour dans une petite librairie indépendante, La Chouette Librairie, située sur la rue Saint-Jérôme. On prend notre temps, on feuillette, on repart chacun avec un livre sous le bras (un roman historique pour moi, un essai maritime pour Michel).
Puis, moment détente avec un 5 à 7 au salon de dégustation de La Fabrique, la microbrasserie locale. On s’installe confortablement, une bière artisanale à la main, dans une ambiance animée mais pas bruyante. On échange quelques mots avec d’autres visiteurs, on profite de l’excellent choix musical, l’endroit est chaleureux, vivant, à notre image.
Après cette belle mise en bouche, direction Matane-sur-Mer pour la nuit. On s’installe au Quality Inn & Suites, confort et vue sur le fleuve. Pour le souper, on reste sur place au restaurant La Terrasse. Cuisine simple, bien faite, produits de la mer mis en valeur — une table sans prétention mais tout à fait agréable.
Après le repas, on part faire une balade à pied jusqu’à la plage, près du terminal du traversier. La lumière du soir est douce, les lampadaires se reflètent sur l’eau, et on termine cette journée le cœur léger.
Grosses-Roches et Les Méchins : mer et mémoire
Le lendemain, on poursuit vers l’est en longeant la 132. On s’arrête à Grosses-Roches pour une balade tranquille en bord de mer, puis une pause-café bien méritée au Café du Havre, avec vue sur le fleuve et ambiance chaleureuse.
Direction ensuite Les Méchins, pour découvrir le parcours maritime et historique du village. Installés dans un parc avec vue sur la mer, les panneaux d’interprétation racontent l’époque des goélettes, les chantiers navals, la vie au rythme des marées. On pousse jusqu’à la cale sèche, encore visible aujourd’hui, témoin impressionnant de l’activité maritime qui a marqué le territoire.
Pause littéraire avec vue
Après toutes ces découvertes, l’après-midi se fait plus calme. On s’installe dans le parc des Méchins, avec vue sur le fleuve, nos livres fraîchement achetés la veille à la librairie. Lecture, silence, cris de goélands, pages qui tournent. On se sent bien, tout simplement.
Nuit paisible aux Méchins
Le soir, on dort au gîte La Nouvelle Vague, une adresse simple et accueillante, parfaite pour conclure cette virée en douceur. On discute avec nos hôtes, on partage nos coups de cœur, et on se promet déjà de revenir — peut-être l’an prochain, peut-être avec des amis.
La Matanie nous a offert bien plus que des paysages. Elle nous a raconté ses histoires, partagé ses racines, et offert des moments vrais. De ceux qu’on n’oublie pas… et qu’on raconte à notre tour.
✍️ Cette virée patrimoniale est une fiction inspirée du territoire, réalisée avec l’aide de l’intelligence artificielle pour la série « Virée en Matanie ». Vous avez découvert un pan d’histoire qui vous a marqué? Écrivez-nous, on adore les récits d’ici.